Blog Post
By admin
Fraude au faux IBAN : la DGFiP alerte les entreprises avec la généralisation de la facturation électronique
Fraude au faux IBAN – À l’approche de la généralisation de la facturation électronique en 2026, la DGFiP alerte sur une nouvelle forme de fraude visant les entreprises et les collectivités : la fraude au faux IBAN, une escroquerie en forte croissance qui exploite les failles liées à la dématérialisation des processus financiers.
La fraude au faux IBAN : une fraude de plus en plus sophistiquée ciblant les entreprises
Selon la DGFiP, des fraudeurs se présentent comme des agents officiels et contactent les entreprises en prétextant un problème sur Chorus Pro. Leur objectif : obtenir de véritables factures afin de créer des copies falsifiées comportant un RIB frauduleux. Ces fausses factures sont ensuite envoyées aux collectivités ou clients légitimes, qui procèdent au paiement… directement sur un compte détenu par les escrocs. Une fois les fonds transférés, les chances de récupération sont extrêmement faibles.
Cette méthode, plus professionnelle et mieux organisée qu’auparavant, montre une évolution inquiétante des fraudes au paiement dans le secteur public comme privé.
La dématérialisation, un progrès… mais aussi une porte ouverte aux cybercriminels
Bien que la facturation électronique vise à sécuriser les échanges et réduire les erreurs, elle crée également de nouveaux points d’entrée pour les cybercriminels. Une intrusion dans un système comptable permet, par exemple :
- de modifier discrètement les IBAN fournisseurs,
- d’altérer les bases de données,
- d’insérer un faux RIB dans un processus de validation automatisé.
Les conséquences sont lourdes : pertes financières, litiges, retards de paiement, ruptures dans la chaîne d’approvisionnement et atteinte à la confiance des partenaires.
Pourquoi les grandes entreprises sont particulièrement exposées par la fraude au faux IBAN
Le volume élevé de factures traitées et la décentralisation des processus rendent la vérification manuelle des IBAN impossible. Cette complexité interne augmente mécaniquement la surface d’attaque.
Dans ce contexte, les directions financières renforcent leur gouvernance des paiements et cherchent à automatiser la détection des tentatives de fraude.
Des solutions technologiques pour sécuriser les coordonnées bancaires
Plusieurs solutions se distinguent aujourd’hui dans la lutte contre la fraude au faux RIB :
SEPAmail Diamond : la vérification bancaire automatisée
Cette solution permet de vérifier en temps réel la validité d’un IBAN et son appartenance réelle au fournisseur. Elle constitue une brique essentielle, mais encore insuffisamment intégrée dans les workflows internes.
MATA IO : une surveillance proactive des bases fournisseurs
MATA IO adopte une approche préventive en :
- surveillant en continu les créations ou modifications d’IBAN,
- déclenchant automatiquement une vérification via SEPAmail Diamond ou SIS ID,
- bloquant les paiements suspects avant qu’ils ne soient exécutés.
Cette capacité à détecter les anomalies en amont réduit considérablement les risques de fraude.
Sécurisation des paiements : un enjeu stratégique, pas seulement technique
Avec la montée des cyberfraudes, sécuriser les coordonnées bancaires devient un élément clé de la gouvernance financière. Les entreprises les mieux préparées sont celles qui combinent :
- vigilance humaine,
- procédures internes robustes,
- contrôles automatisés,
- solutions spécialisées de lutte contre la fraude.
Dans un écosystème désormais 100 % numérique, garantir que chaque paiement arrive au bon destinataire n’est plus une simple bonne pratique : c’est une condition essentielle de la sécurité financière.